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Les petits randonneurs du Vercors en liberté

Séjour rando à pied - France Alpes du Nord - Famille Liberté

Code voyage : RFLVER
En bref
Randonnée itinérante en liberté pour les familles. 6 jours sur les sentiers de moyenne montagne du Vercors.
4 nuits en hotel ou chambres d'hotes.
1 nuit en refuge, perché en montagne.
Portage des bagages sauf pour la nuit en refuge.

Rando à pied

Itinérant
Prix (à partir de) :
540 €
Durée :
6 jours
Mode :
Liberté
Prochain départ :
Séjour en liberté
NIVEAU PHYSIQUE
CONFORT
Hébergement en Chambre d'Hôtes ou Hôtel Confortable
En savoir plus

Séjour réalisable en :

janv fev mar avr mai juin juil aout sept oct nov dec

On range les cartables, le réveil ne sonne plus : les vacances d’été sont là ! Pour l’occasion, nous vous avons préparé une aventure familiale « en mode nature », à la découverte du Parc du Vercors.

Des vacances actives pour explorer la moyenne montagne, avec un programme alternant belles randonnées et programme libre, et, et...... une nuit magique en alpage qui fera le bonheur des petits et des grands. Idéal pour s’initier facilement et tout en douceur à l’itinérance.

Qui dit « vacances » dit « détente » : notre équipe s’occupe de tout, pour que votre Tribu passe un moment inoubliable. Munis de votre dossier de randonnée préparé par nos soins, vous partez à la découverte de la montagne à hauteur d’enfant en toute liberté !

Sur le terrain, grâce à vos enquêtes, nul doute que les enfants sauront nous dire le drôle de nom qu’on donne aux habitants du Vercors, et qu’ils auront la réponse à cette grande question locale « ... Mais combien de génisses peut-il bien y avoir sur l’immense alpage de la Molière ? » !


Une question sur ce séjour ?

Programme

Jour 1 : Lans en Vercors

Accueil à Lans en Vercors en fin d’après-midi et installation pour 2 nuits.
Et hop ! Un petit saut dans la piscine pour bien débuter ce séjour en famille !
Le soir, vous profitez du coucher de soleil sur la terrasse pour sortir les cartes et préparer ensemble l’itinéraire du lendemain. Les petits randonneurs en herbe n’auront pas oublié de prendre leur boussole !

Jour 2 : Saute-Mouton dans les Gorges du Bruyant, journée en boucle

Aujourd’hui direction les Gorges du Bruyant pour un programme plein de fraicheur. Un moment ludique où les enfants jouent à saute-mouton d’une rive à l’autre ! Le site est protégé et abrite une faune et une flore toute particulière, c’est le moment sensibiliser les enfants à la protection de ces milieux fragiles. Les plus observateurs trouveront les vestiges d’un ancien moulin. Vous quittez le doux bruit de l’eau pour rejoindre plus haut le Bec de l’Aigle et sa vue sur les Gorges du Furon.  

Dénivelée : + 300 m, - 300 m - Longueur : 11 km - Horaire : 4 h  

Jour 3 : D’une vallée à l’autre : Lans - Cordelières - Méaudre

C’est parti pour un peu d’itinérance, avec une mise en jambe dans le Val de Lans face à la Grande Moucherolle. Vous passerez d’une vallée à l’autre par la forêt de Servagnet et découvrirez au passage du hameau des Aiguiards un magnifique cadran solaire.

Dénivelée : + 380 m, - 410 m - Longueur : 12 km - Horaire : 5 h    

Jour 4 : Journée libre ou en boucle à Méaudre

Une journée de vacances à la montagne débute toujours par un bon petit-déjeuner couleurs locales avec tartines de pain de campagne et confitures artisanales biologiques et miel de pays. Ensuite, vous laissez libre cours à vos envies : sport ou détente !

Rando-orientation
Votre petite tribu a-t-elle le sens de l’orientation ?
Boussole en poche, vous partez à la découverte des hameaux et des sentiers lauzés typiques du village de Méaudre à travers une « randonnée d’orientation ». Retrouvez les boîtes cachées et répondez aux énigmes concoctées par nos soins !

Dénivelée + 320 m, - 320 m - Longueur : 12 km - Horaire : 5 h

Ou Programme libre
Piscine, trampoline, luge d’été (avec petite marche), détente dans le jardin, etc.

Jour 5 : En Route pour l’Alpage ! Méaudre - La Molière

L’aventure en famille se poursuit : départ depuis Méaudre pour rejoindre l'alpage de la Molière et ses quelques 300 génisses en estive, munis de vos affaires réduites pour la nuit (vous retrouvez le reste de vos bagages le lendemain à Lans en Vercors). Tendez l’oreille et écoutez le chant des marmottes, elles sifflent pour accueillir les enfants !      
En récompense : le mont Blanc à portée de main. Ce sera aussi l’occasion de faire connaissance avec les sommets emblématiques de la chaine des Alpes. Absolument magique…        
La soirée s’annonce belle : après un repas convivial, vous regardez vers le ciel pour contempler les étoiles. 
Prévoir un drap-sac (ou duvet selon conditions sanitaires en vigueur) ainsi qu’une serviette de toilette pour cette nuit en refuge. Pour une expérience magique en pleine nature, nous avons sélectionné un hébergement ou le transport de bagages par voiture n’est pas possible, ainsi vous portez vos affaires pour la nuit et votre change du lendemain.

Dénivelée + 650 m, - 300 m           Longueur : 10 km         Horaire : 5 h

Jour 6 : Réveil face aux Alpes : La Molière - Lans

Après une nuit au cœur de l'alpage à 1600 m d'altitude, chocolat chaud (ou café pour papa et maman !) en main, vous vous réveillez à l’aube pour observer le lever du soleil. On vous le confirme, c’est le meilleur spot du coin pour profiter de ce spectacle grandiose !
Vous quittez l’alpage et prenez le chemin de la descente en direction de la vallée, quelques belles surprises vous attendent encore.
Vous portez vos affaires de la nuit et de la veille.

Dénivelée + 160 m, - 700 m - Longueur : 10 km - Horaire : 4 h 30

COMPLEMENT DE PROGRAMME

Nous pouvons être parfois amenés à modifier quelque peu l'itinéraire indiqué pour des raisons météorologiques ou de modification de l'état du terrain (éboulements, sentiers dégradés, etc.). Faites-nous confiance, ces modifications sont toujours faites dans votre intérêt, pour votre sécurité et un meilleur confort !

POUR EN SAVOIR PLUS

BIBLIOGRAPHIE :
  • Le Parc Naturel Régional du Vercors a édité divers ouvrages sur la région, dont :
    • Un magnifique recueil de photos sur la réserve des Hauts Plateaux, intitulé “Vercors d’en haut”, commenté par Daniel Pennac, éditions Milan.
    • Une riche collection sur des thèmes aussi variés que les routes du Vercors, la vie monastique, les ours, les contes et légendes du pays...
    • Un “ livre des enfants ”, avec dessins, photos pour mieux faire comprendre à nos enfants la richesse du Vercors (sa formation géologique, la faune, la flore, l’architecture...). Titre de cet ouvrage : “ Dis, raconte-moi le Vercors ”.
  • Pour une approche plus générale du Vercors, consultez le guide de François Ribard « À la découverte du Vercors » éditions Glénat. 
  • Enfin, l'association d'Histoire locale de Lans en Vercors a édité, à ce jour, 4 numéros des Cahiers du Peuil, dans une collection intitulée “ Jadis, au pays des Quatre Montagnes ” : vous y découvrirez la vie et les anecdotes d'un passé qui n'est pas si loin dans le temps...
CARTOGRAPHIE
IGN Top 25, 3235 OT, 3236 OT.

ADRESSES UTILES

INFORMATIONS SUR LE VERCORS :
Le Vercors en 5 mots-clés : convivialité, nature, sport, détente, patrimoine !
Le nom « Vercors » viendrait du nom d’un peuple celte installé dans la région : les Vertacomicorii.
Les habitants du Vercors sont donc les Vertacomicoriens !
Ce n’est qu’au début du XXème siècle que les géographes grenoblois définissent l’entité Vercors comme étant un massif montagneux.

Relief et Climat
Le Vercors est une entité rocheuse délimitée par 3 rivières : au nord et à l’ouest l’Isère, à l’est le Drac et au sud la Drôme. Le Vercors, massif situé sur deux départements, l’Isère et la Drôme, est composé de sept pays :
  • Les Quatre Montagnes au nord-est,
  • Le Royans isérois au nord-ouest,
  • La Gervanne au sud-ouest,
  • Le Royans drômois entre Gervanne et Royans isérois,
  • Le Vercors central,
  • Le Diois au sud,
  • Le Trièves au sud-est.
De par sa situation géographique, le Vercors subit l’influence de différents climats. Au nord, des hivers rudes et des étés doux. Au sud, l’influence méditerranéenne adoucit les hivers et rend les étés chauds et secs.
Le paysage se compose de vastes plateaux entrecoupés de gorges profondes ou de crêtes. Ces plateaux sont à une altitude moyenne de 1 000 mètres. Les sommets les plus hauts sont sur le flanc est du massif. On y trouve la Grande Moucherolle (2 284 m), le Grand Veymont
(2 341 m) ou encore le célèbre mont Aiguille (2 086 m).
Un Parc Naturel régional a été créé en 1970 est couvre une surface de 186 000 hectares. Le Tétras-Lyre et la tulipe sauvage en sont les emblèmes. Au cœur du Parc, sur les Hauts Plateaux, s’étend la plus grande réserve naturelle de France qui couvre 16 600 hectares.

Géologie
Le Vercors est un massif calcaire constitué de sédiments qui se sont empilés pendant l’ère secondaire (-150 à - 65 millions d’années). Par la suite, la tectonique des plaques a donné naissance aux Alpes. Les roches du Vercors se sont déplacées vers l’ouest. Mais, les volcans d’Auvergne, plus anciens, ont formé un barrage. C’est pourquoi le déplacement s’est accompagné d’un plissement des roches et donne au massif sa structure en tôle ondulée : anticlinaux pour les plis en voûte et synclinaux pour les plis en creux.

Depuis ses origines, le massif subit les érosions chimiques, dissolution du calcaire par l’eau et mécanique par le gel-dégel. La dissolution est visible en certains endroits, car il se forme sur les dalles de calcaire des fissures, appelées Lapiaz, qui peuvent avoir plusieurs dizaines de centimètres de profondeur à plusieurs mètres.
L’eau a ainsi façonné au fil du temps des gorges profondes, des cirques majestueux, des gouffres et des grottes parmi les plus célèbres en Europe (gouffre Berger, grottes de Choranche).
Ainsi vous découvrirez des paysages des plus divers tels que falaises, prairies herbeuses, sentiers en sous-bois, cascades rafraîchissantes ou panorama à 360°.

Tourisme
Le tourisme a commencé à se développer avec la station climatique de Villard de Lans. Les malades, atteints de tuberculose, venaient y séjourner et se mettre au soleil et au grand air sur les larges balcons des hôtels. Les remontées mécaniques apparaissent dès 1931. Après la Deuxième Guerre mondiale, nombre de mutations vont changer la vie des habitants et des touristes : achèvement de l’électrification, ouverture de nouvelles routes. Les Jeux Olympiques de 1968 de Grenoble donnent encore un élan de médiatisation avec celles du saut à ski à Saint-Nizier-du-Moucherotte et les épreuves de ski de fond à Autrans. C’est dans ce cadre que s’est développée la traditionnelle Traversée du Vercors, course de ski de fond - inspirée de la Vasaloppett en Suède - plus de 50 km et 2 000 mètres de dénivelées positives. De nombreuses modifications ont été apportées depuis 1968. Des variantes ont également été créées : la Vercorette pour les enfants et les 100 km du Vercors.

Architecture
Toute l’architecture du Vercors n’est pas identique. Elle varie en fonction de l’altitude et du climat. On retrouve tout de même certaines particularités propres au Vercors. Ainsi les maisons regroupent l’habitation et le bâtiment agricole sous le même toit. Les murs sont fait en pierre - du calcaire - et les ouvertures sont petites et orientées au sud. Le bois est très peu utilisé (malgré les ressources locales) en raison des risques d’incendie.
Le plus caractéristique de ces habitations vertacomicoriennes se situe au niveau de la toiture. Celle-ci, à deux pans, a des pentes très raides. Anciennement le chaume était utilisé. Pour la protéger du vent, on faisait dépasser les pignons au-dessus de la toiture. C’est cette forme si particulière nommée « sauts de moineaux » que l’on reconnaît l’architecture du Vercors. Les pignons en forme d’escaliers étaient recouverts de lauzes pour les protéger et éviter les infiltrations d’eau. Le chaume a, par la suite, été remplacé par de l’ardoise puis par de la tôle ou des plaques en fibrociment. Certaines toitures ont également été recouvertes de lames de bois, en épicéa de 70 cm de long appelées essendoles. Celles-ci sont superposées en trois couches successives sur la toiture.

Agriculture
La tradition du Vercors a longtemps été l’agriculture. La terre n’étant pas très fertile pour la culture, les Vertacomicoriens se sont plutôt tournés vers l’élevage, bovin au nord et ovin au sud. Les techniques se perdent peu à peu. C’est pourquoi dans les années 1990 des jeunes agriculteurs du pays des Quatre Montagnes relancent la race bovine du pays, « la Villarde » et en même temps un fromage reconnu AOC le Bleu de Vercors - Sassenage. C’est un fromage à base de lait de vache, pour une consommation optimale, il est affiné pendant 4 semaines. Il a une pâte non cuite et il est d’une saveur très douce.
La transhumance des moutons de Provence vers les alpages s’est aussi perdue. Elle se fait de nos jours en camion. Mais, tous les ans, depuis 1991, on célèbre la Fête de la transhumance ovine à Die. Pendant quatre jours, les villages revivent au rythme du passage des bergers et de leurs troupeaux qui serpentent à travers les drailles, chemins bordés de part et d’autre de lauzes posées verticalement.

Sylviculture
Parallèlement, on a également travaillé le bois. Mais comme il n’était pas possible de le transporter, vu le faible réseau routier et la densité de la forêt, on l'a exploité par « charbonnage » car il est plus facile à transporter du charbon que des bûches. C’est un travail dur et laborieux. Le charbon est fait à partir de la lente combustion du hêtre. Ainsi des buttes de bûches de bois étaient faites, 8 à 10 mètres de diamètre et 3 à 4 mètres de haut. Celles-ci sont ensuite recouvertes de terre (une sorte de couvercle pour éviter le tirage). Il fallait abattre les arbres, les couper, construire la butte. La combustion d’une butte et de ses 30 tonnes de bois mettait deux à trois semaines ; un homme surveillait en permanence la combustion en perçant notamment des trous dans la carapace en terre. Les hommes vivaient donc en permanence sur les chantiers, dans des huttes en bois fabriquées par leurs soins.
Les plus beaux troncs servaient de mât pour les navires. Ils étaient lancés du haut des falaises par des chemins spécifiques jusqu’à l’Isère, puis assemblés et transportés en radeau jusqu’à Marseille. Ces troncs étaient réquisitionnés par le roi.
Actuellement le bois est devenu une très bonne source de revenus pour les communes.

Population
Au XIXème siècle, la poussée démographique se poursuit. Le travail n’est plus suffisant pour faire vivre tout le monde. C’est en 1851 que le Vercors compte le plus fort taux de population. Il s’en suit un exode vers les villes et l’industrie. Les charbonniers italiens viennent habiter le Vercors pour trouver du travail, celui qui a été délaissé par la population locale.

Au début du XXème siècle, des Suisses sont embauchés sur le massif. Ils apportèrent certainement des idées pour développer l’agriculture en mettant en place des coopératives laitières ou fruitières. Les agriculteurs sont particulièrement fiers de leur vache locale : « la Villard de Lans » ou « Villarde », vache robuste qui servait d’animal de trait et donnait du lait riche en crème et une viande excellente pour les bouchers.

Saveurs du Vercors
Nous commençons notre tour des saveurs par le sud du Vercors :
C’est dans le Diois que s’élabore l’effervescente Clairette de Die à partir de cépage de muscat. Ce n’est pas du champagne, ni du crémant, c’est plus sucré : goûtez, vous nous en donnerez des nouvelles !
C’est aussi dans cette région ovine du sud que l’on peut savourer le picodon, fromage de chèvre à consommer très frais et fondant dans la bouche ou plus fait, avec un caractère très fort.
Remontez un peu et, entre Gervanne et Royans, vous trouverez la caillette, faite de gras et maigre de porc additionnés de fines herbes. Si votre plaisir n’est pas encore atteint, peut-être goûterez-vous aux ravioles du Royans, petit ravioli fourré au persil et au fromage.
Le Saint-Marcellin est quant à lui, comme le Bleu du Vercors Sassenage, un fromage à pâte molle au lait de vache.
De nombreuses recettes fromagères découlent du Bleu de Sassenage : dont la Vercouline, la fameuse raclette au Bleu du Vercors et la Tartibleue, la tartiflette au Bleu du Vercors.

Résistance : le maquis du Vercors
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le maquis du Vercors fut une importante base de la Résistance française réfugiée dans le massif du Vercors, véritable forteresse naturelle.

Rappel : 6 juin 1944, les Alliés prennent d'assaut les plages de Normandie et percent le mur de l'Atlantique. Dans le Vercors, où sont établis plusieurs camps de maquisards, le débarquement est le signal de la mobilisation contre l'occupant allemand. Les résistants, de plus en plus nombreux, rêvent maintenant de lutte ouverte.

Refuge et refus : À partir de 1940 le Vercors, situé en zone libre, est un lieu de refuge en particulier pour les victimes des mesures de discriminations politiques ou raciales du gouvernement de Vichy.
Avec l'occupation de la zone sud en novembre 1942, la montagne du Vercors devient également site de résistance pour ceux qui refusent l'idée d'une France soumise. Les réfractaires au STO, le Service de Travail Obligatoire qui envoie les jeunes Français travailler en Allemagne, viennent grossir les rangs des maquis.
Le Vercors, visible de très loin, depuis les portes de Lyon, ressemble à une forteresse naturelle de soixante kilomètres de long sur trente de large. Les résistants s'y sentent à l'abri de la répression qui sévit dans la région.

Le « Plan Montagnards » :
Mais il manque un plan, une stratégie, à ces maquisards et à ces réfractaires qui savent le combat inéluctable.
En fait ce plan existe depuis mars 41. Il a jailli dans l'esprit de deux hommes fascinés par les falaises gigantesques du Vercors. Pierre Dalloz et son ami l'écrivain Jean Prévost ont l'idée de transformer le massif en "Cheval de Troie pour commandos aéroportés". Cette idée prend corps en janvier 1943 : le Vercors interviendrait au moment d'un débarquement allié attendu en Provence et les troupes aéroportées iraient immédiatement porter le combat sur les arrières de l'ennemi. Le projet, accepté par Jean Moulin et le général Delestraint, devient le "Plan Montagnards". Il est approuvé par le général de Gaulle et les Alliés à Londres comme à Alger. Ce Plan est mis en œuvre par Alain Le Ray puis par François Huet, chefs militaires du Vercors en liaison avec Eugène Chavant, chef civil du Maquis.

Les camps : Dès 1943, la Résistance s'organise dans le massif. Au cœur de forêts, une douzaine de camps existent. Début 1944, ils rassemblent 400 à 500 civils et militaires, souvent très jeunes, ravitaillés par une population généralement favorable, approvisionnés en armes et en médicaments par les parachutages alliés.

Le combat : Le 6 juin 1944, l'excitation est à son comble en France et dans le Vercors, l'ordre de Londres est le signal de l'action générale. Les entrées du massif sont verrouillées. On ne laisse "monter" que les volontaires qui affluent. Ils sont 4 000, début juillet, et ils proclament la République, faisant flotter le drapeau tricolore sur un territoire déclaré "libre".
Ce massif en armes est un défi à l'ennemi. À Grenoble, le général allemand Karl Pflaum décide d'en finir. Après quelques offensives destinées à mesurer la résistance effective du maquis, notamment à Saint Nizier les 13 et 15 juin 1944 et aux Ecouges le 21 juin 1944, il lance le 21 juillet 15 000 hommes de troupe à l'assaut du Vercors. L'attaque est générale, par les routes, par les "pas", ces cols escarpés que l'on ne franchit qu'à pied, et par les airs puisque sur Vassieux se posent les planeurs à croix noires de la Waffen SS là où auraient dû atterrir les alliés. Après une semaine d'un combat acharné mais inégal, le Vercors est à genoux. Plus de 600 résistants et une centaine d'Allemands sont tués.
Quant à la population, exposée à la sauvagerie des assaillants, elle paie un lourd tribut : 201 personnes meurent dans des conditions souvent atroces, 41 autres sont déportées, 573 maisons sont détruites.
Malgré la reconstruction de nombreux bourgs et hameaux après la guerre, le Vercors garde des traces indélébiles de cette période tragique. De nombreux mémoriaux, stèles, monuments jalonnent le paysage nous rappelant cette partie de notre histoire.

Une question sur ce séjour ?

Jour 1 : Lans en Vercors

Accueil à Lans en Vercors en fin d’après-midi et installation pour 2 nuits.
Et hop ! Un petit saut dans la piscine pour bien débuter ce séjour en famille !
Le soir, vous profitez du coucher de soleil sur la terrasse pour sortir les cartes et préparer ensemble l’itinéraire du lendemain. Les petits randonneurs en herbe n’auront pas oublié de prendre leur boussole !

Jour 2 : Saute-Mouton dans les Gorges du Bruyant, journée en boucle

Aujourd’hui direction les Gorges du Bruyant pour un programme plein de fraicheur. Un moment ludique où les enfants jouent à saute-mouton d’une rive à l’autre ! Le site est protégé et abrite une faune et une flore toute particulière, c’est le moment sensibiliser les enfants à la protection de ces milieux fragiles. Les plus observateurs trouveront les vestiges d’un ancien moulin. Vous quittez le doux bruit de l’eau pour rejoindre plus haut le Bec de l’Aigle et sa vue sur les Gorges du Furon.  

Dénivelée : + 300 m, - 300 m - Longueur : 11 km - Horaire : 4 h  

Jour 3 : D’une vallée à l’autre : Lans - Cordelières - Méaudre

C’est parti pour un peu d’itinérance, avec une mise en jambe dans le Val de Lans face à la Grande Moucherolle. Vous passerez d’une vallée à l’autre par la forêt de Servagnet et découvrirez au passage du hameau des Aiguiards un magnifique cadran solaire.

Dénivelée : + 380 m, - 410 m - Longueur : 12 km - Horaire : 5 h    

Jour 4 : Journée libre ou en boucle à Méaudre

Une journée de vacances à la montagne débute toujours par un bon petit-déjeuner couleurs locales avec tartines de pain de campagne et confitures artisanales biologiques et miel de pays. Ensuite, vous laissez libre cours à vos envies : sport ou détente !

Rando-orientation
Votre petite tribu a-t-elle le sens de l’orientation ?
Boussole en poche, vous partez à la découverte des hameaux et des sentiers lauzés typiques du village de Méaudre à travers une « randonnée d’orientation ». Retrouvez les boîtes cachées et répondez aux énigmes concoctées par nos soins !

Dénivelée + 320 m, - 320 m - Longueur : 12 km - Horaire : 5 h

Ou Programme libre
Piscine, trampoline, luge d’été (avec petite marche), détente dans le jardin, etc.

Jour 5 : En Route pour l’Alpage ! Méaudre - La Molière

L’aventure en famille se poursuit : départ depuis Méaudre pour rejoindre l'alpage de la Molière et ses quelques 300 génisses en estive, munis de vos affaires réduites pour la nuit (vous retrouvez le reste de vos bagages le lendemain à Lans en Vercors). Tendez l’oreille et écoutez le chant des marmottes, elles sifflent pour accueillir les enfants !      
En récompense : le mont Blanc à portée de main. Ce sera aussi l’occasion de faire connaissance avec les sommets emblématiques de la chaine des Alpes. Absolument magique…        
La soirée s’annonce belle : après un repas convivial, vous regardez vers le ciel pour contempler les étoiles. 
Prévoir un drap-sac (ou duvet selon conditions sanitaires en vigueur) ainsi qu’une serviette de toilette pour cette nuit en refuge. Pour une expérience magique en pleine nature, nous avons sélectionné un hébergement ou le transport de bagages par voiture n’est pas possible, ainsi vous portez vos affaires pour la nuit et votre change du lendemain.

Dénivelée + 650 m, - 300 m           Longueur : 10 km         Horaire : 5 h

Jour 6 : Réveil face aux Alpes : La Molière - Lans

Après une nuit au cœur de l'alpage à 1600 m d'altitude, chocolat chaud (ou café pour papa et maman !) en main, vous vous réveillez à l’aube pour observer le lever du soleil. On vous le confirme, c’est le meilleur spot du coin pour profiter de ce spectacle grandiose !
Vous quittez l’alpage et prenez le chemin de la descente en direction de la vallée, quelques belles surprises vous attendent encore.
Vous portez vos affaires de la nuit et de la veille.

Dénivelée + 160 m, - 700 m - Longueur : 10 km - Horaire : 4 h 30

COMPLEMENT DE PROGRAMME

Nous pouvons être parfois amenés à modifier quelque peu l'itinéraire indiqué pour des raisons météorologiques ou de modification de l'état du terrain (éboulements, sentiers dégradés, etc.). Faites-nous confiance, ces modifications sont toujours faites dans votre intérêt, pour votre sécurité et un meilleur confort !

POUR EN SAVOIR PLUS

BIBLIOGRAPHIE :
  • Le Parc Naturel Régional du Vercors a édité divers ouvrages sur la région, dont :
    • Un magnifique recueil de photos sur la réserve des Hauts Plateaux, intitulé “Vercors d’en haut”, commenté par Daniel Pennac, éditions Milan.
    • Une riche collection sur des thèmes aussi variés que les routes du Vercors, la vie monastique, les ours, les contes et légendes du pays...
    • Un “ livre des enfants ”, avec dessins, photos pour mieux faire comprendre à nos enfants la richesse du Vercors (sa formation géologique, la faune, la flore, l’architecture...). Titre de cet ouvrage : “ Dis, raconte-moi le Vercors ”.
  • Pour une approche plus générale du Vercors, consultez le guide de François Ribard « À la découverte du Vercors » éditions Glénat. 
  • Enfin, l'association d'Histoire locale de Lans en Vercors a édité, à ce jour, 4 numéros des Cahiers du Peuil, dans une collection intitulée “ Jadis, au pays des Quatre Montagnes ” : vous y découvrirez la vie et les anecdotes d'un passé qui n'est pas si loin dans le temps...
CARTOGRAPHIE
IGN Top 25, 3235 OT, 3236 OT.

ADRESSES UTILES

INFORMATIONS SUR LE VERCORS :
Le Vercors en 5 mots-clés : convivialité, nature, sport, détente, patrimoine !
Le nom « Vercors » viendrait du nom d’un peuple celte installé dans la région : les Vertacomicorii.
Les habitants du Vercors sont donc les Vertacomicoriens !
Ce n’est qu’au début du XXème siècle que les géographes grenoblois définissent l’entité Vercors comme étant un massif montagneux.

Relief et Climat
Le Vercors est une entité rocheuse délimitée par 3 rivières : au nord et à l’ouest l’Isère, à l’est le Drac et au sud la Drôme. Le Vercors, massif situé sur deux départements, l’Isère et la Drôme, est composé de sept pays :
  • Les Quatre Montagnes au nord-est,
  • Le Royans isérois au nord-ouest,
  • La Gervanne au sud-ouest,
  • Le Royans drômois entre Gervanne et Royans isérois,
  • Le Vercors central,
  • Le Diois au sud,
  • Le Trièves au sud-est.
De par sa situation géographique, le Vercors subit l’influence de différents climats. Au nord, des hivers rudes et des étés doux. Au sud, l’influence méditerranéenne adoucit les hivers et rend les étés chauds et secs.
Le paysage se compose de vastes plateaux entrecoupés de gorges profondes ou de crêtes. Ces plateaux sont à une altitude moyenne de 1 000 mètres. Les sommets les plus hauts sont sur le flanc est du massif. On y trouve la Grande Moucherolle (2 284 m), le Grand Veymont
(2 341 m) ou encore le célèbre mont Aiguille (2 086 m).
Un Parc Naturel régional a été créé en 1970 est couvre une surface de 186 000 hectares. Le Tétras-Lyre et la tulipe sauvage en sont les emblèmes. Au cœur du Parc, sur les Hauts Plateaux, s’étend la plus grande réserve naturelle de France qui couvre 16 600 hectares.

Géologie
Le Vercors est un massif calcaire constitué de sédiments qui se sont empilés pendant l’ère secondaire (-150 à - 65 millions d’années). Par la suite, la tectonique des plaques a donné naissance aux Alpes. Les roches du Vercors se sont déplacées vers l’ouest. Mais, les volcans d’Auvergne, plus anciens, ont formé un barrage. C’est pourquoi le déplacement s’est accompagné d’un plissement des roches et donne au massif sa structure en tôle ondulée : anticlinaux pour les plis en voûte et synclinaux pour les plis en creux.

Depuis ses origines, le massif subit les érosions chimiques, dissolution du calcaire par l’eau et mécanique par le gel-dégel. La dissolution est visible en certains endroits, car il se forme sur les dalles de calcaire des fissures, appelées Lapiaz, qui peuvent avoir plusieurs dizaines de centimètres de profondeur à plusieurs mètres.
L’eau a ainsi façonné au fil du temps des gorges profondes, des cirques majestueux, des gouffres et des grottes parmi les plus célèbres en Europe (gouffre Berger, grottes de Choranche).
Ainsi vous découvrirez des paysages des plus divers tels que falaises, prairies herbeuses, sentiers en sous-bois, cascades rafraîchissantes ou panorama à 360°.

Tourisme
Le tourisme a commencé à se développer avec la station climatique de Villard de Lans. Les malades, atteints de tuberculose, venaient y séjourner et se mettre au soleil et au grand air sur les larges balcons des hôtels. Les remontées mécaniques apparaissent dès 1931. Après la Deuxième Guerre mondiale, nombre de mutations vont changer la vie des habitants et des touristes : achèvement de l’électrification, ouverture de nouvelles routes. Les Jeux Olympiques de 1968 de Grenoble donnent encore un élan de médiatisation avec celles du saut à ski à Saint-Nizier-du-Moucherotte et les épreuves de ski de fond à Autrans. C’est dans ce cadre que s’est développée la traditionnelle Traversée du Vercors, course de ski de fond - inspirée de la Vasaloppett en Suède - plus de 50 km et 2 000 mètres de dénivelées positives. De nombreuses modifications ont été apportées depuis 1968. Des variantes ont également été créées : la Vercorette pour les enfants et les 100 km du Vercors.

Architecture
Toute l’architecture du Vercors n’est pas identique. Elle varie en fonction de l’altitude et du climat. On retrouve tout de même certaines particularités propres au Vercors. Ainsi les maisons regroupent l’habitation et le bâtiment agricole sous le même toit. Les murs sont fait en pierre - du calcaire - et les ouvertures sont petites et orientées au sud. Le bois est très peu utilisé (malgré les ressources locales) en raison des risques d’incendie.
Le plus caractéristique de ces habitations vertacomicoriennes se situe au niveau de la toiture. Celle-ci, à deux pans, a des pentes très raides. Anciennement le chaume était utilisé. Pour la protéger du vent, on faisait dépasser les pignons au-dessus de la toiture. C’est cette forme si particulière nommée « sauts de moineaux » que l’on reconnaît l’architecture du Vercors. Les pignons en forme d’escaliers étaient recouverts de lauzes pour les protéger et éviter les infiltrations d’eau. Le chaume a, par la suite, été remplacé par de l’ardoise puis par de la tôle ou des plaques en fibrociment. Certaines toitures ont également été recouvertes de lames de bois, en épicéa de 70 cm de long appelées essendoles. Celles-ci sont superposées en trois couches successives sur la toiture.

Agriculture
La tradition du Vercors a longtemps été l’agriculture. La terre n’étant pas très fertile pour la culture, les Vertacomicoriens se sont plutôt tournés vers l’élevage, bovin au nord et ovin au sud. Les techniques se perdent peu à peu. C’est pourquoi dans les années 1990 des jeunes agriculteurs du pays des Quatre Montagnes relancent la race bovine du pays, « la Villarde » et en même temps un fromage reconnu AOC le Bleu de Vercors - Sassenage. C’est un fromage à base de lait de vache, pour une consommation optimale, il est affiné pendant 4 semaines. Il a une pâte non cuite et il est d’une saveur très douce.
La transhumance des moutons de Provence vers les alpages s’est aussi perdue. Elle se fait de nos jours en camion. Mais, tous les ans, depuis 1991, on célèbre la Fête de la transhumance ovine à Die. Pendant quatre jours, les villages revivent au rythme du passage des bergers et de leurs troupeaux qui serpentent à travers les drailles, chemins bordés de part et d’autre de lauzes posées verticalement.

Sylviculture
Parallèlement, on a également travaillé le bois. Mais comme il n’était pas possible de le transporter, vu le faible réseau routier et la densité de la forêt, on l'a exploité par « charbonnage » car il est plus facile à transporter du charbon que des bûches. C’est un travail dur et laborieux. Le charbon est fait à partir de la lente combustion du hêtre. Ainsi des buttes de bûches de bois étaient faites, 8 à 10 mètres de diamètre et 3 à 4 mètres de haut. Celles-ci sont ensuite recouvertes de terre (une sorte de couvercle pour éviter le tirage). Il fallait abattre les arbres, les couper, construire la butte. La combustion d’une butte et de ses 30 tonnes de bois mettait deux à trois semaines ; un homme surveillait en permanence la combustion en perçant notamment des trous dans la carapace en terre. Les hommes vivaient donc en permanence sur les chantiers, dans des huttes en bois fabriquées par leurs soins.
Les plus beaux troncs servaient de mât pour les navires. Ils étaient lancés du haut des falaises par des chemins spécifiques jusqu’à l’Isère, puis assemblés et transportés en radeau jusqu’à Marseille. Ces troncs étaient réquisitionnés par le roi.
Actuellement le bois est devenu une très bonne source de revenus pour les communes.

Population
Au XIXème siècle, la poussée démographique se poursuit. Le travail n’est plus suffisant pour faire vivre tout le monde. C’est en 1851 que le Vercors compte le plus fort taux de population. Il s’en suit un exode vers les villes et l’industrie. Les charbonniers italiens viennent habiter le Vercors pour trouver du travail, celui qui a été délaissé par la population locale.

Au début du XXème siècle, des Suisses sont embauchés sur le massif. Ils apportèrent certainement des idées pour développer l’agriculture en mettant en place des coopératives laitières ou fruitières. Les agriculteurs sont particulièrement fiers de leur vache locale : « la Villard de Lans » ou « Villarde », vache robuste qui servait d’animal de trait et donnait du lait riche en crème et une viande excellente pour les bouchers.

Saveurs du Vercors
Nous commençons notre tour des saveurs par le sud du Vercors :
C’est dans le Diois que s’élabore l’effervescente Clairette de Die à partir de cépage de muscat. Ce n’est pas du champagne, ni du crémant, c’est plus sucré : goûtez, vous nous en donnerez des nouvelles !
C’est aussi dans cette région ovine du sud que l’on peut savourer le picodon, fromage de chèvre à consommer très frais et fondant dans la bouche ou plus fait, avec un caractère très fort.
Remontez un peu et, entre Gervanne et Royans, vous trouverez la caillette, faite de gras et maigre de porc additionnés de fines herbes. Si votre plaisir n’est pas encore atteint, peut-être goûterez-vous aux ravioles du Royans, petit ravioli fourré au persil et au fromage.
Le Saint-Marcellin est quant à lui, comme le Bleu du Vercors Sassenage, un fromage à pâte molle au lait de vache.
De nombreuses recettes fromagères découlent du Bleu de Sassenage : dont la Vercouline, la fameuse raclette au Bleu du Vercors et la Tartibleue, la tartiflette au Bleu du Vercors.

Résistance : le maquis du Vercors
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le maquis du Vercors fut une importante base de la Résistance française réfugiée dans le massif du Vercors, véritable forteresse naturelle.

Rappel : 6 juin 1944, les Alliés prennent d'assaut les plages de Normandie et percent le mur de l'Atlantique. Dans le Vercors, où sont établis plusieurs camps de maquisards, le débarquement est le signal de la mobilisation contre l'occupant allemand. Les résistants, de plus en plus nombreux, rêvent maintenant de lutte ouverte.

Refuge et refus : À partir de 1940 le Vercors, situé en zone libre, est un lieu de refuge en particulier pour les victimes des mesures de discriminations politiques ou raciales du gouvernement de Vichy.
Avec l'occupation de la zone sud en novembre 1942, la montagne du Vercors devient également site de résistance pour ceux qui refusent l'idée d'une France soumise. Les réfractaires au STO, le Service de Travail Obligatoire qui envoie les jeunes Français travailler en Allemagne, viennent grossir les rangs des maquis.
Le Vercors, visible de très loin, depuis les portes de Lyon, ressemble à une forteresse naturelle de soixante kilomètres de long sur trente de large. Les résistants s'y sentent à l'abri de la répression qui sévit dans la région.

Le « Plan Montagnards » :
Mais il manque un plan, une stratégie, à ces maquisards et à ces réfractaires qui savent le combat inéluctable.
En fait ce plan existe depuis mars 41. Il a jailli dans l'esprit de deux hommes fascinés par les falaises gigantesques du Vercors. Pierre Dalloz et son ami l'écrivain Jean Prévost ont l'idée de transformer le massif en "Cheval de Troie pour commandos aéroportés". Cette idée prend corps en janvier 1943 : le Vercors interviendrait au moment d'un débarquement allié attendu en Provence et les troupes aéroportées iraient immédiatement porter le combat sur les arrières de l'ennemi. Le projet, accepté par Jean Moulin et le général Delestraint, devient le "Plan Montagnards". Il est approuvé par le général de Gaulle et les Alliés à Londres comme à Alger. Ce Plan est mis en œuvre par Alain Le Ray puis par François Huet, chefs militaires du Vercors en liaison avec Eugène Chavant, chef civil du Maquis.

Les camps : Dès 1943, la Résistance s'organise dans le massif. Au cœur de forêts, une douzaine de camps existent. Début 1944, ils rassemblent 400 à 500 civils et militaires, souvent très jeunes, ravitaillés par une population généralement favorable, approvisionnés en armes et en médicaments par les parachutages alliés.

Le combat : Le 6 juin 1944, l'excitation est à son comble en France et dans le Vercors, l'ordre de Londres est le signal de l'action générale. Les entrées du massif sont verrouillées. On ne laisse "monter" que les volontaires qui affluent. Ils sont 4 000, début juillet, et ils proclament la République, faisant flotter le drapeau tricolore sur un territoire déclaré "libre".
Ce massif en armes est un défi à l'ennemi. À Grenoble, le général allemand Karl Pflaum décide d'en finir. Après quelques offensives destinées à mesurer la résistance effective du maquis, notamment à Saint Nizier les 13 et 15 juin 1944 et aux Ecouges le 21 juin 1944, il lance le 21 juillet 15 000 hommes de troupe à l'assaut du Vercors. L'attaque est générale, par les routes, par les "pas", ces cols escarpés que l'on ne franchit qu'à pied, et par les airs puisque sur Vassieux se posent les planeurs à croix noires de la Waffen SS là où auraient dû atterrir les alliés. Après une semaine d'un combat acharné mais inégal, le Vercors est à genoux. Plus de 600 résistants et une centaine d'Allemands sont tués.
Quant à la population, exposée à la sauvagerie des assaillants, elle paie un lourd tribut : 201 personnes meurent dans des conditions souvent atroces, 41 autres sont déportées, 573 maisons sont détruites.
Malgré la reconstruction de nombreux bourgs et hameaux après la guerre, le Vercors garde des traces indélébiles de cette période tragique. De nombreux mémoriaux, stèles, monuments jalonnent le paysage nous rappelant cette partie de notre histoire.

Une question sur ce séjour ?

Votre arrivée

Le jour 01 entre 17 h et 19 h, à Lans en Vercors.

Si vous arrivez en retard ou en cas de problème de dernière minute : appelez le 04 76 95 23 51.

Arrivée en voiture

  • En venant du Nord via Grenoble : prendre la sortie n°14 "St Egrève Le Fontanil, Sassenage" de l’autoroute A48. Suivez la direction de Sassenage, Villard de Lans. Au rond-point de Sassenage, commence alors la montée sur le plateau par la D531. Au rond-point de Jaume, prendre à gauche en direction du centre du village de Lans en Vercors.
  • En venant du Sud via Valence, prendre l’autoroute A49 pour Grenoble. Prendre la sortie n°8 « Aire Royans-Vercors, Villard de Lans ». Puis suivre Villard-de-Lans (D 531) par les gorges de la Bourne. A Villard de Lans, au rond-point, suivre Lans en Vercors. Traverser Lans en Vercors. Attention cet itinéraire est dévié à certaines périodes de l’année (printemps et automne). Nous vous conseillons alors de rejoindre alors Grenoble par l’A49 et de suivre ensuite le descriptif « en venant du Nord ».

Arrivée en train et bus

Train ou TGV jusqu’à Grenoble puis bus jusqu’à Lans en Vercors.
Train / TGV pour Grenoble : horaires disponibles auprès de la SNCF sur www.sncf-connect.com (ou par téléphone au 36 35) ou encore sur le site www.bahn.com/fr.

Bus régulier pour Lans en Vercors (ligne T64 ou T65).

Horaire à titre d’exemple :
Grenoble 17 h - Lans en Vercors 17 h 43 (arrêt : Office de Tourisme).

Horaires à vérifier auprès de la compagnie de Cars Région Auverge-Rhône-Alpes (Transière).
Téléphone : 04 26 16 38 38 ou www.carsisere.auvergnerhonealpes.fr.

Le bus se prend depuis la gare routière qui est attenante à la gare SNCF. Achat du titre de transport directement à la gare routière de Grenoble (6,90 € le trajet).

Le jour 06 en fin d’après-midi à Lans en Vercors.

Retour en voiture

Itinéraire inverse de celui de l’aller.

Retour en train et bus

Vous prenez un bus au départ de Lans en Vercors pour rejoindre la Gare TGV de Grenoble.
Bus pour Grenoble (ligne T64 ou T65) .
Horaires disponibles auprès de la compagnie Cars Région Auverge-Rhône-Alpes (Transisère) au 04 26 16 38 38 ou www.carsisere.auvergnerhonealpes.fr.

Horaire à titre d’exemple :
Lans en Vercors 16 h 50 - Grenoble 17 h 38
Lans en Vercors 18 h 04 - Grenoble 18 h 53

Train / TGV au départ de Grenoble : horaires disponibles auprès de la SNCF sur www.sncf-connect.com ou par téléphone au 36 35 ou encore sur le site www.bahn.com/fr.

Hébergement avant et après la randonnée
Si vous désirez arriver la veille ou prolonger votre séjour dans le Vercors, merci de réserver à l’avance.
Nuit supplémentaire en ½ pension : de 70 € à 83 € selon le village et la catégorie d’hébergement :

  • à Lans en Vercors : en chambre d'hôte ou hôtel.
  • à Méaudre : en gîte-hôtel 4 épis, nous vous offrons le spa.
Merci de nous préciser votre préférence à la réservation.

Niveau Physique

Randonneur niveau 2 sur une échelle de 5 :
3 à 5 heures de marche.
Itinéraires vallonnés ou sentiers avec dénivelées de 300 à 600 m en montée et/ou en descente.
Dénivelé moyen : 360 m                     Maximum : 650 m
Longueur moyenne : 11 km               Maximum : 12 km
Horaire moyen : 4 h45                        Maximum : 5 h

4 nuits en chambre et 1 nuit en dortoir.
Draps et serviettes fournis en chambre mais pas en dortoir.
Prévoir un drap sac pour le J05.
Prévoir une serviette de bain supplémentaire pour les hébergements avec piscine ou espace bien-être.
 
Jours 01 et 02 : chambre d’hôte ou hôtel, avec piscine. Chambres avec salle d’eau et WC privatifs. Possibilité de chambres familiales ou de chambres situées côte-à-côte.
Jours 03 et 04 : gîte-hôtel classé 4 épis, avec espace bien-être. Chambres avec salle d’eau et WC privatifs. Possibilité de chambres familiales ou de chambres situées côte-à-côte.
Jour 05 : en refuge d’altitude, dortoir 8 à 12 places, salle d’eau et WC collectifs. Prévoir un drap-sac.

Repas :
Dîners et petits déjeuners servis chauds, inclus dans votre formule de séjour.
Nos hôtes ont à cœur de vous faire découvrir les produits régionaux de notre terroir et de vous concocter de bons petits plats dont eux seuls ont le secret ! Allergies alimentaires à signaler à la réservation.
 
Pique-Niques :
Ils ne sont pas fournis dans votre formule. Pour plus de tranquillité, nous vous conseillons d’opter pour l’option « pique-niques » au moment de la réservation. Vous pouvez aussi les commander au fur et à mesure directement auprès de vos hôtes (au plus tard 72 h à l’avance).
Prévoir 12 à 14 € / personne / jour. Autre possibilité : faire votre ravitaillement dans les villages que vous traversez.
 
Pique-niques commandés à la réservation (en option), pour 5 jours (J02 au J06) :
+ 60 € / adulte
+ 50 € / enfant
 
Pour les petites faims :
Parce qu’évoluer au grand air peut vous donner un petit creux, n’hésitez pas à prévoir dans vos sacs de quoi improviser une collation : barres énergétiques, fruits secs ou frais, compote, ou encore carrés de chocolat pour les gourmands, etc.

Jour 01 à jour 04 : rien à porter, excepté vos affaires de la journée.
Jour 05 et 06 : pour profiter au mieux du cadre montagnard, nous vous proposons 2 jours de randonnée avec une nuit en refuge d’alpage ; vous devrez donc porter vos affaires réduites pour la nuit. Vous retrouvez le reste de vos bagages à la fin de l’étape à Lans en Vercors.

IMPORTANT :

  • Nous assurons le transport de 1 bagage / personne, de préférence souple et pas trop volumineux (maxi 60 cm), dont le poids ne dépasse pas 10-12 kg.
  • Nous nous déchargeons absolument de toute responsabilité en cas de détérioration de tout objet fragile (ordinateur portable, par exemple).
  • Par respect pour les personnes qui transportent vos bagages, pensez que vous êtes en montagne, que les abords des hébergements peuvent être malaisés (escaliers, abords escarpés, etc.), que la place dans les véhicules est limitée et qu'il faut quelquefois parcourir quelques centaines de mètres entre le véhicule et l’hébergement.

2 personnes minimum.
Enfants à partir de 7 ans.

Après réception du solde et dans les 3 semaines avant votre séjour, nous vous adressons par courrier un carnet de randonnée complet (1 par groupe). Nous le constituons avec soin afin que vous puissiez profiter pleinement de votre séjour en liberté. Celui-ci contient :

  • Les informations pour votre arrivée le 1er jour (adresse, heure d’accueil, parking, etc),
  • Une feuille de route détaillée indiquant le déroulé de votre séjour et des prestations réservées,
  • Un topoguide complet rédigé par notre équipe pour vous accompagner sur les itinéraires de randonnée (profil, descriptif, points de ravitaillement, etc.),
  • Des extraits de carte avec l’itinéraire tracé (Open Topo Map),
  • La carte-guide correspondant à votre circuit,
  • Un livret culturel pour découvrir la région,
  • La mise à disposition des traces GPS ou de notre appli mobile.

 
Dossier de randonnée complet supplémentaire :
+ 65 € le dossier.
 
Inscription tardive :
Si votre inscription intervient à moins de 15 jours du départ, votre carnet de route sera adressé au 1er hébergement et donc remis sur place. Par précaution, nous l’enverrons « en express » (type Chronopost) ; un supplément vous sera demandé (selon tarifs en vigueur au moment de la réservation).
 
Vos randonnées sur votre mobile : mon appli Roadbook !
Quelques jours avant le départ, nous vous envoyons les informations pour télécharger l’application sur votre smartphone. Vous aurez alors accès au tracé de votre itinéraire (fond de carte Openmap) et pourrez découvrir les points d’intérêt sur le parcours. Avec la géolocalisation en temps réel et les directions à suivre, son utilisation est simple et ludique ! Une fois le parcours téléchargé, cette application fonctionne en mode avion. Selon son autonomie, nous vous conseillons de prendre une petite batterie externe. Pour une utilisation optimale, vous devez être équipé d’un smartphone de génération récente et le système d’exploitation doit être à jour.

Vêtements :
Les principes :
Pour le haut comme pour le bas du corps, privilégier le « multi-couches ». C’est-à-dire plusieurs épaisseurs de vêtements que vous ôterez ou ajouterez au gré de la température et de l’effort.  Par exemple :

  • un sous-pull à manches longues en matière respirante (fibre creuse).
  • une veste en polaire chaude.
  • une veste coupe-vent imperméable et respirante type Gore-Tex.

En marchant, par beau temps calme, le sous-pull peut suffire. Par temps de pluie ou vent, il suffit d'ajouter cette veste imperméable ou cape de pluie. Même l’été, en montagne il peut faire froid ou lors des pauses, la veste polaire est un complément indispensable.

Prévoir des vêtements qui sèchent rapidement et donc proscrire le coton. Préférez les fibres synthétiques qui permettent de rester au sec et au chaud aussi longtemps que possible.
Pensez à vous couvrir avant d’avoir froid, mais surtout à vous découvrir avant d’avoir trop chaud. La sueur est l’ennemie du randonneur, car elle humidifie les vêtements qui sont rapidement glacés lors des pauses. Ainsi, il est très rare d’effectuer une ascension vêtu d’une veste polaire.

Dans votre sac pour la journée :

  • 1 petit sac à dos (30 à 35 L) muni d’une ceinture ventrale, pouvant contenir vos affaires pour la journée et pour la nuit en refuge.
  • Et 1 grand sac souple pour vos affaires pour la semaine qui seront acheminés.
  • 1 thermos ou une gourde de préférence isotherme (2 litres minimum).
  • Nécessaire pour le pique-nique : 1 couteau de poche, 1 fourchette-cuillère, 1 gobelet, 1 boîte hermétique type Tupperware (pour une portion de salade).
  • Des vivres de course (parce qu’évoluer au grand air peut vous donner un petit creux, n’hésitez pas à prévoir : barres énergétiques, fruits secs ou quelques carrés de chocolat pour les gourmands).
  • 1 batterie externe pour votre téléphone portable si vous l’utilisez pour votre randonnée.
  • 1 petite pochette (de préférence étanche) pour mettre votre argent, carte d’identité, carte vitale et contrat d’assistance reçu lors de votre inscription si vous avez souscrit cette assurance ou celui de votre assurance personnelle.
  • 1 trousse de pharmacie personnelle (voir suggestion de trousse complète ci-dessous)
  • Du papier toilette.
  • 1 paire de lunettes de soleil + crème solaire.
  • 1 chapeau ou 1 casquette.
  • 1 foulard ou un « buff » (tour de cou) permet de parer à toutes les solutions pour couvrir le cou et la tête, qu’il fasse chaud ou froid.
  • Éventuellement : un sur-sac (pour le protéger de la pluie) + 1 sac plastique solide (permettant de protéger l’intérieur) + 1 frontale ou lampe de poche + 1 couverture de survie.
Votre bagage complet (liste à adapter suivant la saison) :
  • 1 drap-sac et serviette de toilette compact pour la nuit au refuge.
  • Plusieurs tee-shirts manches courtes ou longues, en matière respirante (1 pour 2 jours de marche).
  • Pantalons et/ou shorts de trekking amples et confortables (privilégiez le 2-en-1).
  • 1 veste polaire ou 1 doudoune, les étés en montagne peuvent être frais.
  • 1 cape de pluie ou un sursac.
  • 1 veste coupe-vent imperméable et respirante type Gore-Tex avec capuche.
  • 1 surpantalon imperméable et respirant type Gore-Tex surtout au printemps ou à l’automne.
  • Des chaussettes de marche (1 paire pour 2 jours de marche). Privilégier la laine ou les chaussettes spécifiques randonnée type "bouclette” qui vous éviteront l’échauffement prématuré des pieds. Attention au coton pour les ampoules.
  • 1 paire de chaussures de randonnée en bon état, tenant bien la cheville et imperméables, à semelle type Vibram. Pensez à « tester » auparavant les chaussures neuves et celles inutilisées depuis longtemps (vérifiez notamment si la colle de la semelle tient encore et ré-imperméabilisez-les).
  • Des vêtements de rechange pour le soir : pantalon léger, t-shirt propre, chaussures légères et vêtements CHAUD.
  • 1 maillot de bain et 1 serviette de bain.
  • Nécessaire de toilette (privilégiez l’indispensable, les petites contenances, les échantillons et les kits de voyage).
  • Boules Quiès ou tampon Ear (facultatif).
  • Si vous portez des lunettes de vue, pensez à prendre une paire de rechange
Suggestion de trousse à pharmacie personnelle :
  • Vos médicaments habituels.
  • Médicaments contre la douleur : paracétamol de préférence.
  • Pastilles contre le mal de gorge.
  • Bande adhésive élastique, type Elastoplaste en 8 cm de large.
  • Jeux de pansements adhésifs + compresses désinfectantes.
  • Double peau (type Compeed ou SOS ampoules).
  • Vitamine C.
  • 1 pince à épiler.
  • 1 tire-tiques.
  • Stérilium gel (utile pour se laver/désinfecter les mains) et lingettes désinfectantes.

Départ à la date de votre choix, en fonction des disponibilités au moment de la réservation. Merci de nous donner une date de départ avec + ou - 1 jour de latitude.



OPTIONS :

Pique-nique pour les 5 jours (J2 au J6), à commander à la réservation :
+ 60 € / adulte
+ 50 € / enfant

Vous souhaitez arriver la veille ou prolonger votre séjour dans le Vercors, pensez à réserver à l’avance.
Nous consulter pour les tarifs. 

MODIFICATION DE RÉSERVATION : ATTENTION !
Une fois la réservation effectuée, toute demande de modification de prestations (d’hébergement, du nombre de personnes, du type de prestations, etc.), ne peut intervenir qu’avec notre accord et le paiement des frais induits (au minimum 65 € / personne).
Si vous souhaitez changer de programme ou de dates de séjour : il s’agit alors d’une annulation ; des frais s’appliquent selon notre barème d’annulation habituel (voir nos CGV). Une nouvelle réservation est alors nécessaire, également soumise à la disponibilité des hébergements.

Une question sur ce séjour ?

LE PRIX COMPREND

  • L’hébergement.
  • La demi-pension (dîners, nuitées et petits déjeuners).
  • Le transport des bagages entre Lans et Méaudre le J03 et entre Méaudre et Lans le J06.
  • Le carnet de route rédigé par nos soins et les fonds de cartes tracés (traces GPS à demander à la réservation).
  • La mise à disposition de notre appli mobile « Roadbook ».
  • La coordination complète du circuit.

LE PRIX NE COMPREND PAS

  • Les pique-niques (voir options), les collations.
  • Les boissons, les extras et les dépenses personnelles.
  • Le transport des bagages pour la nuit en refuge de montagne.
  • La serviette de toilette / duvet pour le J 05 (prévoir un drap-sac).
  • Les activités proposées en programme libre le J 04.
  • L’assurance multirisques et les frais d’inscription.
  • Le transport de votre domicile à l’hébergement.
* Les frais d’inscription sont offerts pour les enfants, la remise sera effectuée sur votre facture finale.

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Les petits randonneurs du Vercors en liberté | rando à pied - Espace Evasion